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Contactez-moi pour une réservation ou pour discuter de votre projet! Je me déplace partout dans la région de Québec et ailleurs dans la province.

  • Séances portraits corporatifs et commerciaux (intérieur / extérieur) sur le lieu de travail ou autre endroit choisi.

  • Séances portraits corporatifs et commerciaux en studio.

  • Photographies événementielles: conférences de presse, remises de prix, réunions d’affaire, etc.

  • Photographie d’architecture, commerciale et résidentielle, intérieure et extérieure.

  • Photographie de mariage.

  • Photographie de familles.

 

LE STUDIO

Spécialement disponible pour vos séances de portraits corporatifs. Sur réservation seulement. Situé à Stoneham, au coeur même du village, 2km avant la station de ski et à 20 min du centre-ville de Québec. Stationnement à la porte.

LA PHOTOGRAPHE

Les personnes qui me connaissent bien me disent souvent que je vis plusieurs vies en une seule. Et les années passant, je commence à croire qu’ils n’ont peut-être pas tort …

En réalité, je pense n’avoir jamais connu l’ennui une seule fois depuis le jour de ma naissance!

Native de mon petit coin de Vendée au bord de l’océan atlantique, entre îles et bocage, marais poitevins et grands marins au long cours, voilà qu’un jour, le voyage m’appelle. Je ne suis pas encore majeure, mais “découvrir le monde” s’immisce en moi dès l’enfance. Lors d’un concours de dessin organisé par le maire de ma ville, je me vois remettre le premier prix … un appareil photo argentique jaune et noir de la marque Canon qui ne me lâchera plus pendant plusieurs années.

Du haut de mon “arbre magique” dans la cour arrière chez mes parents, le monde me paraît aussi attirant qu’excitant. Plus fascinant encore à 10 ans, je peux désormais l’immortaliser équipée de mon super appareil! Puis c’est au collège et au travers des langues étrangères que je commence à voyager … de l’intérieur!  À l’adolescence, j’épluche alors le moindre dictionnaire de langue qui me tombe sous la main. J’apprends l’anglais, puis l’espagnol, le russe, l'arabe, le turc. Et notre maison familiale devient un peu les Nations Unies … car dès qu’un nouvel étudiant étranger débarque dans mon lycée, dans les heures qui suivent son arrivée, il se ramasse systématiquement chez nous!   

À 16 ans, je m’envole ensuite pour les États-Unis. J’y vivrai pendant un an tout en poursuivant ma scolarité au secondaire dans la région de Boston. De retour en Europe, je me lance dans des études supérieures en anthropologie et en linguistique. Je développe alors une nouvelle passion pour la culture inuite et j’apprends l’inuktitut (langue parlée au Nunavut) au sein de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales à Paris. Le jour, je vais à l’école. La nuit, je fais des inventaires dans des magasins d’équipements de sport et je deviens stagiaire au sein de la compagnie aérienne British Airways. Je me suis lancée un nouveau défi et je dois le financer! Pour mon 18e anniversaire, je m’offre une traversée à pied d’une partie de la frange ouest du Groënland en autonomie totale, à la boussole. 120 km de randonnée à la dure avec un sac plus lourd que moi ou presque, à dormir sous la tente, à manger de la bouillie de pemican que je finis quasiment par trouver délicieuse, entre calotte glaciaire et toundra avec pour panoramas, des paysages à couper le souffle, le silence infini, ma première rencontre avec le peuple Inuit croisé en chemin … et l’émotion ressentie en réalisant mes premières “vraies” photos!

De retour en Europe, j’ai déjà un autre plan sur la table: celui de réaliser un voyage autour du monde à l’aube du nouveau millénaire, au coeur des populations locales. Projet qui sera commandité et récipiendaire de plusieurs prix. En 1998, j’entame donc ce périple qui m’amènera de Moscou jusqu’en Sibérie, puis de la Mongolie jusqu’au sud de l’Asie (Chine, Brunei, Vietnam, etc.), en passant par l’Océanie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tasmanie, Australie, Wallis & Futuna, Polynésie, etc.), l’Afrique (Namibie, Kenya, Zanzibar, etc.), l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud (Équateur, Bolivie, Pérou, etc.). Je plonge dans les eaux profondes d’une abysse (à ne pas refaire en bout de ligne parce qu’honnêtement, c’était bien flippant) avec la jeunesse papoue (moi aussi, je suis jeune donc tout s’explique), je séjourne dans une tribu Turkana proche de la frontière soudanaise par 48 degrés Celsius à l’ombre (quand il y en a) , je partage le quotidien des nomades de Mongolie sous la yourte, je me démonte le genou sur une mobylette en Thaïlande, j’apporte mon aide aux bénévoles pour la protection des tortues marines à Zanzibar et des orang-outans sur l’Ile de Bornéo et un peu partout, je me frotte à de drôles de traditions ou dialectes dans chaque village hors des sentiers battus ou mal indiqués sur les cartes!

Le 1er janvier 2000, c’est aux pieds de la Tour Eiffel que j’entame le prochain chapitre de ma vie. Quelques mois plus tard, je m’envole vers le Québec, visa de résidence permanente en poche.  Le département d’anthropologie de l’université Laval m’ouvre ses portes. J’y poursuis mes études jusqu’en maîtrise au CIERA (Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones), pendant lesquelles je cumule des allers retours entre “le sud” = Québec et “le nord” = l’Arctique (Nunavut, Nunavik mais aussi Alaska). Cinq ans plus tard, j’obtiens mon diplôme et dans la foulée, ma citoyenneté canadienne.

Dans le même temps, le photojournalisme indépendant me travaille de plus en plus et je planche sur plusieurs projets de reportages. Je repars au Kenya pour couvrir des élections, puis au Japon et je retourne en Chine. Une nouvelle bourse en journalisme me permet de m’envoler vers le Mali pour deux mois afin de réaliser un reportage documentaire au sujet des femmes atteintes de fistule obstétricale, qui à cette époque dans ce pays, ne pouvaient pas bénéficier de la césarienne gratuite. Plusieurs articles sont publiés dans la presse africaine, je rencontre la Ministre de la santé et  j’ai enfin l’impression que la photo possède certainement ce pouvoir de véritablement changer les choses. Je m’embarque plus tard pour l’Ouzbékistan jusqu’à la mer d’Aral en faisant un petit crochet par le Tadjikistan, puis en 2012, je séjourne dans une tribu Embera dans la jungle panaméenne.

La photographie finit par prendre de plus en plus de place à chacun de mes séjours à l’étranger. Et je partage chaque fois des moments forts en émotions avec les locaux au travers de ce médium.

À la veille de débuter mon doctorat, je décide finalement d’emprunter une autre voie que celle des longues études universitaires et qui me semble certes plus incertaine … mais plus stimulante à mes yeux! Après un détour par l’enseignement (notamment en photographie) et le journalisme (presse écrite et photo), je me lance officiellement à mon compte comme photographe à la naissance de ma fille. Vous pouvez certainement imaginer que les clichés de mon bébé ont très rapidement envahi mes disques durs! Et depuis plus de 12 ans maintenant, je me consacre corps et âme à ma sympathique entreprise en me spécialisant notamment en photographie corporative et commerciale en plus de réaliser des séances familles et de couvrir des mariages. Depuis, c’est un métier passion qui continue de m’habiter et dans lequel j’évolue avec le même enthousiasme qu’à 20 ans!

Grâce à la photographie, je côtoie des univers extrêmement diversifiés, je rencontre des humains jamais ordinaires et je m’émerveille de tous les petits et grands voyages que la vie quotidienne m’apporte.

Photographier des familles ou des mariages me ramène au photoreportage où chaque cliché se doit de livrer des instants forts en émotion qui racontent une histoire.

Photographier des portraits d’affaire me transporte dans des sphères d’activités que je n’aurais pas la chance de découvrir autrement. En salle de réanimation, en haut d’une tour à Montréal, sur une ferme au milieu d’un troupeau de vaches, en équilibre  bien contrôlé sur un chantier de construction ou dans un centre de recherche dédié à la robotique … je suis facilement à l’aise partout!

Photographier les danseurs, c’est aussi être une spectatrice passionnée par cet art sous toutes ses formes. Et c’est également aujourd’hui, une façon d’accompagner ma fille adorée dans son voyage à elle dans le milieu du ballet classique. Élève interne au Canada’s National Ballet School à Toronto à seulement 11 ans, c’est loin de notre famille qu’elle poursuit son rêve et que je réalise, comme maman, que le gène de l’ambition n’a jusqu’ici pas vraiment sauté de génération!

Enfin, j’ai une grande admiration pour les gens qui osent être ce qu’ils sont, qui n’ont pas peur de foncer, qui brillent à leur façon, peu importe leur passion. Que vos projets soient complètement en décalage avec la norme ou que vos idées soient modestement folles, c’est tout singulièrement vous tels que vous êtes que j’aime photographier.

Au grand plaisir de vous rencontrer bientôt en avant de mon objectif!

Laëtitia (qui signifie “joie” en latin).